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samedi 26 octobre 2013

Savez vous lire ?




is vuos pvueoz lrie ccei, vuos aevz asusi nu dôrle de cvreeau. Puveoz-vuos
lrie ceci? Seleuemnt 55 porsnenes sur cnet en snot cpalabes!!!

Je n'en cyoaris pas mes yuex que je sios cabaple de cdrpormendre ce que je
liasis. Le povuoir phoémanénl du crveeau huamin.

Soeln une rcheerche fiat à l'Unievristé de Cmabridge, il n'y a pas d'iromtpance sur l'odrre dnas luqeel
les lerttes snot, la suele cohse imotprante est que la priremère et la
derènire letrte du mot siot à la bnone palce.

La raoisn est que le ceverau hmauin ne lit pas les mtos par letrte mias ptuôlt cmome un tuot.

Étonannt n'est-ce pas?

Et moi qui ai tujoours psneé que svaoir élpeer éatit ipomratnt!

Si vuss poevuz le lrie, fitaes le svirue !

2 commentaires:

  1. Nnneo sgrug smuch smuch ah ah ah !!!(moi aussi j'ai fait russe 2ème langue(après la 5ème).
    Youssef

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  2. Commentaire de Mim : Ce texte, codifié pour être lu malgré le mélange des lettres à l'intérieur de chaque mot, nous pose d'abord la question de la lecture et du fonctionnement de ce processus dans le cerveau de nos chères petites têtes brunes, rousses et blondes.

    La méthode syllabique, conçue un peu comme une sorte de pas-à-pas, permettait d'apprendre l'outil qu'est l'alphabet et les associations traditionnellement utilisées pour s'en servir. Elle donnait une approche assez peu intuitive mais rationnelle et efficace, utilitaire. La méthode globale bousculé les usages en avançant l'idée d'apprendre à l'enfant des phonèmes qui se rattachaient à des groupes de lettres, par exemple, essayant d'induire, par les symboles de l'oeil et de l'oreille, un attachement de l'écrit au son, en même temps qu'au sens. Les résultats, cependant, n'ont pas été à la hauteur de ceux que l'on escomptait et l'on est donc passé à la méthode semi-globale assez rapidement.
    Les deux méthodes, syllabique ou globale, fonctionnent par analogie, les deux essaient de rattacher le son à l'écrit et le tout au sens. Mais chacune des deux demeure froide et utilitaire.

    Je repense à l'égyptien hiéroglyphique, au japonais et au chinois, dont chaque lettre évoque un signifié comme, d'ailleurs, pour l'hébreu. Les grands spirituels de langue arabe comme de langue hébraïque ont d'ailleurs scruté leurs Écritures Saintes en considérant non seulement chaque lettre mais encore chaque détail de chaque lettre comme portant une signification intrinsèque qui, de fait, avait une influence sur le mot entier, puis le texte.

    Quelle différence dans l'apprentissage de lecture, entre les cultures de l'Écriture et celle du Verbe? Car en Occident, la culture semble plus facilement liée au Verbe, ce qui n'est pas surprenant.
    Peut-on simplifier les choses, d'ailleurs, au point de poser cette question ou trouve-t-on d'autres approches, d'autres cultures, d'autres méthodes?

    Il nous faudrait des linguistes, des enseignants, pour nous aider à progresser dans cette réflexion. Sans doute existe-t-il déjà des ouvrages à ce sujet.

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